dimanche 21 décembre 2008

A Dutch Culture Shot, City 2 : Haarlem

Haarlem, à 20 minutes d'Amsterdam

Haarlem est une petite ville facilement accessible depuis Amsterdam mais qui a tout de même donné son nom au quartier d'Harlem à New York (fondé par des colons hollandais).

Le centre historique a été bien conservé, et bien que d'une taille modeste, il comporte plus de mille bâtiments classés !

De ces milles bâtiments, nous n'en avons vu qu'une poignée, parmi lesquels Grote Markt (la grand-place) et l'église Sint-Bavokerk (sacré morceau).


L'église Sint-Bavokerk

L'orgue de Sint-Bavokerk - Mozart y a joué à l'âge de 10 ans

La visite culturelle

La visite culturelle de la journée aura été ... le bar ! En effet, devant notre arrivée tardive dans la ville, les musées étaient déjà fermés. Il y a cependant là encore de quoi faire avec par exemple le Teylers Museum (le plus vieux musée des Pays-Bas) ou encore le Frans Hals Museum (principal musée de la ville).

Pâtisserie hollandaise

Pour l'anecdote, afin de nous réchauffer on a acheté du vin chaud sur le marché de Noel (d'inspiration allemande), et étant les 250ème clients de la journée, on s'est fait offrir un mètre de patisserie hollandaise, le banketstaaf. Mes collègues m'ont aidé à en manger le lendemain !

Moi et mon mètre de Banketstaaf

La France à Haarlem

Il faut aussi ajouter que la langue française a vraiment la côte à Haarlem, je ne compte plus le nombre de magasins avec des noms en français : Le Petit Paris, la Boule, Ici Paris ... Devant l'état des finances françaises, une idée pourrait être d'instaurer une taxe pour l'utilisation des noms français à l'étranger, car ça leur permet souvent de vendre des produits plus chers ! (ce qui est français est forcément classe et raffiné dans l'imagerie populaire).

En bref, Haarlem est une petite ville bien sympathique, que je visiterai une nouvelle fois afin de voir tout ce que j'ai manqué !

dimanche 14 décembre 2008

A Dutch Culture Shot, City 1 : Den Haag

La Haye, première étape

Pour la première ville de A Dutch Culture Shot, l'étape nous emmène à Den Haag, ou La Haye en français. J'ai toujours trouvé bizarre de traduire les noms de ville, mais quand le nom n'a plus rien à voir, ca porte vraiment à confusion.

La Haye est la capitale administrative des Pays-Bas, siège du gouvernement et du parlement mais je laisserai le soin à Wikipedia de décrire en détail l'histoire et les caractéristiques de la ville.

Impressions

L'impression que Den Haag m'a donnée est celle d'une ville historique constituée en grande partie de beaux quartiers aux maisons cossues. Il est bien agréable de déambuler dans le centre piéton, d'autant plus qu'il n'y a pas foule le dimanche, mis à part quelques personnes agées.

Le Musée de la Photo

La visite culturelle de la journée a consisté en la visite du musée de la Photo attenant le GemeenteMuseum, et qui m'a laissé un peu sur ma faim. Pour lieu de musée, il y avait une exposition d'un célèbre photographe hollandais (les photos ressemblent à s'y méprendre à des tableaux) et une aile consacrée à l'art moderne, dont je ne suis en général pas un fervent admirateur (le label "moderne" me parait souvent une justification du concept "tout et rien est de l'art").
Une oeuvre de Erzin Olaf exposée au Musée de la Photo de La Haye

Scheveningen, la plage

La fin de la visite du musée coincidant avec le soleil accelérant sa course vers l'horizon, nous avons mis le cap sur la plage de La Haye : Scheveningen. C'est une plage vraiment touristique (pour les Pays-Bas), avec du sable blanc et une eau ... gelée. On a bravé le vent glacial pour rester jusqu'au coucher du soleil, qui fut, il faut le dire, vraiment magnifique.

mercredi 10 décembre 2008

Le poème de Saint-Nicolas

Dear Tommy,

Sinterklaas know you're a busy man
You do as much as you possibly can
Do not like to waste a minute of your time
Want each moment to be sublime

Sint wonders where you find the energy
to climb, play tennis, go and see
Lizz Wright, Gotan, Rodrigo y Gabriela
Work, read and call your mother Ella

You try to live a healthy life
But do not always remember this strife
Sint know you're hooked to the sweet
It's stroopwafels and chocolate you need
Even though the taste is good
You should sometimes try some fruit

Well life for you is like a battle
Cause you vowed to never settle
Hungry and foolish you'll try to stay
Go wherever, come what may
Life is good and will get better
But First splurge on this chocolate letter

Yours,
Sinterklaas

--------

Thank you Sinterklaas !

Le cortège de Saint-Nicolas arrive à Amsterdam

lundi 8 décembre 2008

A Dutch Culture Shot : Beginning

Après plus de 8 mois passés aux Pays-Bas et finalement assez peu de découvertes du pays, j'ai décidé de lancer un nouveau projet personnel : A Dutch Culture Shot.

Le principe de A Dutch Culture Shot est le suivant :

La découverte d'une nouvelle ville des Pays-Bas en un jour, tous les dimanches.

Etant donné la qualité du réseau ferré aux Pays-Bas et l'étendue limitée du territoire, il est possible de faire un aller-retour au départ d'Amsterdam vers n'importe quelle ville du pays dans la journée. La visite de la ville comportera également des visites de musées ou d'exhibitions afin de mettre à profit la museumkaart dont je suis un heureux détenteur.

D'ailleurs, cette carte est un très bon investissement si vous passez plus que quelques jours aux Pays-Bas : elle coûte 40 euros et permet l'accès gratuit pendant un an à plus de 400 musées dans tout le pays !

Je commencerai le premier épisode par une visite dominicale de Den Haag (La Haye).

Dans un deuxième temps, le concept sera étendu à toutes les découvertes culturelles d'Amsterdam et à une expansion internationale (Belgique, Allemagne).

samedi 6 décembre 2008

Saint-Nicolas, Une Tradition Hollandaise

Aux Pays-Bas, un jour de décembre, famille et amis se réunissent en nombre pour une soirée, mangent des plats hollandais, s'offrent des cadeaux et réveillonnent jusqu'à tard dans la nuit. A ce stade, cher lecteur, tu dois t'exclamer :

Pas besoin de nous raconter Noël, on connaît déjà !


Eh bien non. Car ce jour si spécial que les hollandais chérissent tant et qui ressemble à s'y méprendre à Noël, c'est le 5 décembre, jour de la Saint-Nicolas (ou Sinterklaas dans la langue). Cependant, les traditions sont différentes :
  • Saint-Nicolas a un petit air de Père Noël, c'est aussi un vieux bonhomme aux cheveux blancs et à la longue barbe.
  • Il est assisté dans sa lourde tâche de distribution de cadeaux par des Zwarte Piets, "Pierrot noir". Pour les étrangers observant de l'extérieur cette tradition, il semble que cet aspect a quelques relents de la période colonialiste. Mais il faut garder à l'esprit que les "Zwarte Piets" sont apparus aux alentours de 1850 (selon Wikipedia).
  • La célébration en elle-même comporte certes la distribution des cadeaux apportés par Saint-Nicolas, mais pas seulement. Les convives écrivent des poèmes les uns pour les autres qui sont censés retracer, sur un ton intime et humoristique, l'année écoulée pour la personne. Enfin, tout le monde chante joyeusement les "chansons de Sinterklaas". Vous l'avez compris, les hollandais sont restés de grands enfants !
  • Autre détail, il est d'usage d'offrir une schokolade letter avec le poème, qui est une lettre géante en chocolat et pas n'importe laquelle : la première lettre de votre prénom.

Pour finir, j'ai un message personnel pour Sinterklaas :

Sinterklaas, dank u voor de kadootjes !




Les Zwarte Piets viennent même au boulot !

La Schokolade Letter !

Stay Hungry, Stay Foolish

Dans ce discours prononcé lors de la cérémonie de remise des diplômes à Stanford, Steve Jobs, CEO d'Apple et de Pixar, nous fait partager 3 histoires personnelles. Puisant son inspiration dans les évènements qui ont façonné son incroyable carrière, il invite son audience à suivre leurs rêves et à tirer parti de toutes les opportunités offertes le long de la vie. Selon Jobs, 3 traits de caractères ont été déterminants pour sa réussite :
  • suivre son instinct
  • avoir en tête son objectif final (ainsi que le conseille Stephen Covey).
  • cultiver curiosité et innocence
Pour plus de détails, regardez la vidéo (en anglais) !

lundi 1 décembre 2008

8 Applications Web A Découvrir

Le rythme des innovations semble s'accélerer sans cesse sur Internet. En suivant le fil RSS de plusieurs blogs orientés technologies (notamment Techcrunch et ReadWriteWeb), j'ai assez récemment (re-)découvert plusieurs applications sur le web, qui ouvrent de nouvelles fantastiques possibilités.

Il est encore trop tôt pour en tirer des conclusions, mais certains affirment que la période actuelle d'adoption rapide de nouvelles technologies soit perçue par les futurs historiens comme une révolution aussi importante que l'invention de l'imprimerie. Pas étonnant qu'il soit difficile de rester informé ! Pour ceux que cette réflexion intéresse, je ne saurai trop vous conseiller de lire "La Terre est Plate" de Thomas Friedman.


Voilà donc une liste des applications que j'utilise régulièrement et qui changent notre manière de travailler, communiquer ou échanger.

  1. Twitter, le microblogging en action.

    Le principe est de répondre à tout moment, ou autant que l'on en a envie, à la question :

    "que faites-vous en ce moment ?"

    Les messages doivent être courts, ils sont limités à 140 caractères pour permettre l'envoi depuis un mobile.



    1. A première vue, on se dit : mais quelle perte de temps !
    2. Ensuite : ca peut être pas mal pour tenir sa famille ou ses amis au courant.
    3. Puis : ca peut servir pour plein d'autres choses en fait ! Par exemple :
      • annoncer et suivre l'evolution de ses projets, que ce soit personnel ou professionnel. Par exemple, je mets à jour l'évolution de mon projet Morning 630 (ou plus modestement, de mon essai de me lever plus tôt le matin).
      • poser des questions à la communauté et avoir du retour en temps réel. Je n'ai pas encore testé, mais il parait que ca marche vraiment bien (du moins en anglais pour le moment).
      • servir de plateforme pour un blog et en faire la promotion.
      • journalisme participatif : les évènements mondiaux ont une couverture sur twitter avant la presse traditionnelle.
      • suivre le brouhaha mondial en temps réel.
      • Et bien d'autres applications ...

  2. Evernote, ou les post-its sous stéroides.
  3. Evernote est une application web qui permet de créer des notes et de les centraliser. L'application est très puissante si on prend le soin de créer des tags pour les notes, ce qui permet de les organiser et de les retrouver rapidement. Enfin Evernote comporte également un plug-in pour Firefox (ce qui permet par exemple de sauver rapidement du contenu web) , mais aussi une application Mac ou Windows. Une possibilité intéressante est de copier directement du contenu sur l'écran vers Evernote via la touche PrintScreen du clavier. Il y a même une application iPhone pour envoyer directement des photos depuis le téléphone ...

  4. Del.icio.us, une application de bookmarking social. Je me sers assez peu du côté social mais le fait d'avoir là encore un endroit dédié et centralisé pour ses favoris est un énorme plus !

  5. Remember The Milk qui est une application pour gérer une Todo List et qui s'intègre bien dans GMail.

  6. GMail qui n'est pas vraiment une nouvelle application mais que j'utilise en configurant des filtres pour implémenter un système "à la GTD", avec des filtres reply, reference, todo et waiting, ce qui permet de savoir où l'on en est avec ses emails.

  7. Google Calendar dont l'intégration avec GMail commence a être vraiment poussée. On peut maintenant souvent ajouter un évènement à Google Calendar en 1 click à partir de GMail si le mail contient des informations de date et de lieu. Vraiment bluffant !

  8. Google Docs permet d'éditer des documents sur le web et de les partager.

  9. Enfin, DropBox est un service auquel je viens de souscrire et qui permet une synchronisation transparente de dossiers locaux avec un serveur central. Là encore, le maître mot est : ubiquité.
Toutes ces applications et bien d'autres permettent aux individus de créer, diffuser et partager à un rythme que nul n'aurait pu imaginer il y a encore quelques années.

Accrochez-vous, le futur est arrivé.

dimanche 30 novembre 2008

Amsterdam sous la neige

Le week-end dernier, à l'occasion de la venue de JM, Amsterdam a reçu ses premiers flocons de l'hiver. Il a en fait neigé tout le week-end, mais il a fallu attendre le dimanche pour qu'un début de manteau blanc recouvre le sol. Ledit manteau ne dura qu'une nuit, avant que le soleil tropical hollandais ne le fasse disparaître. En exclusivité pour mes lecteurs assidus, voici quelques photos de ce qu'on pouvait voir a Amsterdam ce soir-là ...





Nieuwmarkt sous une tempête de neige


Les vélos à la gare d'Amstel, au Sud d'Amsterdam

samedi 25 octobre 2008

Du voyage en train international ...

Pourquoi le train ?

Lors de mon dernier déplacement en France, j'ai voulu prendre le train pour parcourir les 1338 kilomètres séparant Amsterdam de ma chère ville de Pau. Lorsque je leur annonce, les gens secouent la tête et invariablement me posent la meme question : pourquoi ne pas prendre l'avion ? Je vais donc essayer de donner quelques éléments de réponse.

Le train comme alternative à l'avion sur de moyennes distances

  • Impact écologique : train 38 kilos CO2, avion 120 kilos CO2: Le train est donc pour cette distance trois fois moins vorace que l'avion. Sachant que le bilan carbone idéal est de 500 kilos CO2 par personne et par an, un aller simple en avion Amsterdam-Pau en consomme près d'un quart ! Il est possible de comparer les bilans carbone sur l'eco-comparateur de voyages-sncf.
  • Prix: à condition de s'y prendre bien en avance (3 mois), le train est très avantageux : 47 euros pour un aller simple Amsterdam-Pau, à comparer aux 95 euros de l'avion.
  • Le train comme invitation au voyage : le train, par sa relative lenteur, invite le voyageur a la découverte de son pays, aux transitions qui l'amèneront progressivement de son départ à sa destination. Il y a là une dimension romantique complètement inconnue du voyage en avion.

Train VS avion, une histoire de temps

Ceci dit, le voyage en train sur une relativement longue distance a aussi ses inconvénients, principalement la durée du voyage : 4 heures Amsterdam-Paris, et 5h30 Paris-Pau, sans compter le temps de changer de gare et de train a Paris. Cependant, on oublie souvent de compter dans le voyage en avion le temps de trajet ville-aéroport et aéroport-ville, ainsi que le temps d'attente à l'aéroport meme. Ainsi pour un trajet Amsterdam-Pau en avion, voici les durees estimées:
  • transfert Amsterdam - Aéroport : 30 minutes
  • 1 heure attente Aéroport : 1 heure
  • vol : 1 heure 40 minutes
  • attente a l'arrivée et transfert Aéroport-Pau : 30 minutes
Le temps de voyage total estimé est donc de 3h40. Sur un tel trajet le gain de temps est conséquent, mais il l'est beaucoup moins si il y a besoin d'une correspondance par exemple.

Choix de transports : choisir la SNCF n'est pas tous les jours facile

Pour le retour j'ai donc pris l'avion principalement par manque de temps (le sejour a duré seulement 4 jours).

Je suis donc, le lecteur l'aura compris, un defenseur acharné du train, et ce malgré le fait que la SNCF semble determinée a degoûter ses clients de prendre le train.

L'histoire que je m'apprête à raconter témoigne que le tourbillon d'innovations technologiques dans lequel nous plongeons a tête baissée apporte son lot d'incohérences.

Malheureusement, la SNCF et son alter ego numérique, voyages-sncf.com n'en sont pas a une contradiction près. Ainsi le voyageur téméraire souhaitant se rendre de Amsterdam à Pau peut tout à fait acheter un billet sur le site sncf. Seulement, il n'est pas possible de l'imprimer en gare d'Amsterdam et on nous demande sans sourciller de payer un nouveau billet. Sachant que le billet promotionnel Amsterdam-Paris coûtait 25 euros et le nouveau billet proposé juste avant le depart du train 105 euros, j'ai poliment refusé et je suis monte à bord du train seulement armé de ma confirmation de commande reçue par mail. Le reste de l'histoire, vous pouvez le deviner en lisant le courrier que j'ai envoyé au service clients de la SNCF.

Courrier envoye à Voyages-sncf.com, en attente de reponse

Madame, Monsieur,

Vendredi 15 octobre, j'ai utilisé les services de la SNCF pour un déplacement de Amsterdam (Pays-Bas) à Pau. Pour ce faire j'ai réservé et payé mon billet en ligne sur voyages-sncf.com. La commande s'est terminée avec succès, ma carte a été débitée et j'ai reçu une confirmation de commande par mail que j'ai imprimée. Le mail m'enjoignait de retirer mon billet en « borne libre-service ».

Le jour du départ, j'ai donc cherché a obtenir un billet a la gare d'Amsterdam. Nul moyen d'obtenir un billet, que ce soit en borne libre-service ou au guichet. On m'a demandé de payer pour un nouveau billet, ce que j'ai refusé, ayant déjà payé pour un premier ticket en bénéficiant d'un tarif très avantageux (25 euros au lieu des 105 euros que l'on m'a demandé à Amsterdam).

Je me suis donc installé dans mon train, équipé de la confirmation de commande imprimée. Peu avant d'entrer en gare d'Anvers, le contrôleur a vérifié les titres de transport. Je lui ai expliqué que par un défaut de communication entre la société Thalys et la SNCF, il est possible d'acheter un billet au départ d'Amsterdam mais qu'il n'est pas possible de l'imprimer. Le contrôleur a voulu me faire payer un nouveau billet, ce que j'ai refusé a nouveau. J'ai tenté en vain de trouver une solution pour contacter la SNCF afin de confirmer ma commande, mais le contrôleur n'a rien voulu savoir et m'a fait descendre du train.

J'ai donc du repayer un billet de train Anvers-Paris qui est arrivé trop tard pour que je puisse prendre la correspondance pour Pau. Il a donc fallu payer une nuit d'hôtel à Paris et repayer un billet de train plein tarif Paris-Pau le lendemain matin.

J'exige un remboursement de la SNCF à hauteur des frais engagés. Un geste commercial serait néanmoins également fortement apprécié.

Voici un récapitulatif des frais engagés:

  • billet Amsterdam – Pau commande sur Internet : 47 euros

  • billet Anvers – Paris : 87 euros

  • billet Paris-Pau : 79 euros

  • nuit d'hôtel à Paris : 90 euros

Le total du dédommagement demandé est donc de 303 euros.

En cas de non-réponse dans les 10 jours, je n'hésiterai pas à saisir l'agence QUE CHOISIR de Bayonne a qui j'ai déjà expliqué la situation. Je connais plusieurs personnes à Amsterdam qui ont eu exactement le même problème, cet état de fait est donc connu de la SNCF. Pendant ce temps-là, d’autres clients pâtissent de la même situation.


Cordialement,

-----

La relation client-SNCF

  • La SNCF n'a aucun problème pour vendre des billets que ses clients seront dans l'incapacité de récupérer une fois en gare. Qu'il soit possible d'acheter un billet sur Internet au départ d'Amsterdam, mais qu'il soit nécessaire d'aller en France pour le retirer (ce que les contrôleurs m'ont dit), témoigne du comique de la situation.
  • Il y a a ce niveau, il me semble, un gros problème de transfert de responsabilité. Actuellement, il relève de la responsabilité du client de s'assurer que les bornes puissent imprimer les billets. En tant que client d'un service il me semble que la seule responsabilité m'incombant est d'acheter le service. Tout phenomène empêchant l'utilisateur de présenter le billet "papier" (ce que la sncf nécessite car il n'y a pas de billets électroniques) devrait relever de la responsabilité de l'entreprise ... par exemple, dans un cas comme celui-ci, les contrôleurs du Thalys auraient du communiquer avec la SCNF pour s'assurer que l'usager (moi) était en règle, et non pas me demander d'acheter un nouveau billet ...

Conclusion

Le voyage en train est certainement promis a un bel avenir. Alors que les scientifiques avertissent que la seule solution nous restant est un objectif d'émission zéro, il sera dejà difficile d'atteindre les objectifs fixés en matière de réductions d'émissions. Le transport aérien est le secteur avec la plus forte croissance d'émissions de CO2, on n'aura d'autre choix que de limiter très rapidement la part des vols intra-nationaux et sur de courtes a moyennes distances. La taxe carbone peut être un bon moyen d'aller dans ce sens.


Encore faut-il que les compagnies de transport en train ne recourent pas à des pratiques abusives !


dimanche 18 mai 2008

Trouver un appartement à Amsterdam

Mission impossible

La recherche d'un appartement à Amsterdam s'avère être une tache compliquée. J'étais au depart plus intéressé par une simple chambre à partager dans une colocation. Rapidement je connaissais tous les sites internet necessaires pour remplir cette mission. Les premières visites m'ont montré un certain déséquilibre entre l'offre et la demande : j'étais en concurrence avec une dizaine de personnes pour une chambre à chaque fois, et le processus de sélection s'apparentait souvent à un entretien d'embauche :
  • qui es-tu ?
  • que fais-tu ?
  • quel genre de loisirs as tu ?
  • quelle marque de bière prefères tu (ok, celle là ne doit pas être posée par beaucoup de recruteurs) ?

Certaines fois, l'entretien était plus relax, mais le résultat était invariablement le même : pas de réponse ou avec de la chance, réponse négative. Apres deux semaines infructueuses, j'ai décidé de prendre le taureau par les cornes et de chercher par moi même un appartement.

Changement de stratégie


J'ai rapidement trouvé deux collègues candidats pour partager un toit, et presque immédiatement, une agence m'a proposé un appartement qui m'a semblé incroyable (pour Amsterdam) : grand, lumineux, propre, avec terrasse, proprio sympa, assez bien situé, le tout pour un prix correct (2000 euros pour un T4, Welcome in Amsterdam). Après un épisode tumultueux dans lequel un des candidats collocs a décidé au dernier moment (juste avant de signer) que ça ne lui convenait pas, l'autre candidat a également renoncé, devoir chercher un troisième larron après la signature lui semblant trop risqué. Faisons le compte des survivants : il ne reste plus que moi. Dammit ...

Le sprint final


Me voila donc revenu a la case départ. Cependant la chance est revenue de mon côté et peu après, j'ai pu trouvé une deuxième personne pour signer le contrat, en hâte car les appartements ne restent jamais très longtemps vacants dans cette ville très demandée. Nous avons pu à notre tour jouer l'entretien d'embauche pour le troisième colocataire, cette fois dans le rôle du recruteur, ce qui est bien sûr éminemment plus facile. Et voici le commencement d'une collocation franco-polonaise en Hollande !

En ouvrant la porte d'entrée, on se retrouve nez-a-nez avec ... un aquarium végétal !

On ouvre la fenêtre, et le nombre de vélos nous rappelle qu'on est en Hollande !

Un salon aux dimensions américaines à Amsterdam, avec canapé d'angle et bar ...

La terrasse et un barbecue, annonciateur de bonnes soirées d'été

La cuisine et le coloc mystère ...

A titre d'exhaustivité, voici ma chambre ...

mercredi 14 mai 2008

Changement de direction : 1500 km plus au Nord ...

Partir

Partir. Apres mon voyage de 3 mois en Amérique du Sud, le retour a la réalité dans mon Sud-Ouest natal n'aura duré que peu de temps, puisque 6 mois après, me voila reparti. Parti non pas sur la route, mais à la recherche de mes racines , d'une facon différente de vivre, de travailler , et aussi d'un job que j'espère plus en phase avec mes attentes. Me voila donc a Amsterdam !

La vue sur Amsterdam depuis le boulot. Sympa non ?


Ecrire, mais pourquoi faire ?

Depuis mon retour d'Amérique du Sud, j'avoue que je prends plus de plaisir a ecrire, voire même, diront les mauvaises langues, à raconter ma vie ! Pour l'instant, ce nouvel élan prend la forme d'entrées plus ou moins régulières dans mon journal de bord : il ne reste donc plus qu'à franchir le pont technologique qui sépare le papier de l'ecran, le stylo du clavier, pour coucher mes pensées sur IP, que le réseau s'occupera de rendre indélébiles.

Trève de blabla

Ce blog s'occupera donc en premier lieu de ce qui peut se passer a Amsterdam, les bons plans, les difficultés et joies en tant qu'expat, les voyages entrepris, ainsi qu'un certain nombre de choses encore a déterminer.

Tandis que j'arrive, d'autres partent : l'éternel chassé-croisé !