samedi 9 mai 2009

Destination Mexico

Premier contact

La descente sur l'aéroport Benito Juarez de Mexico est longue. J'en garde encore un souvenir vivace. On survole sur des dizaines de kilomètres la ville gigantesque, les lotissements se succèdent, l'avion poursuit sa descente, toujours plus près des habitations.

On va se poser au centre ville.

Mexico, la ville capitale, s'est tellement étendue qu'elle a fini par engloutir les lacs, les villes et les vallées alentour. L'aéroport est désormais au coeur de la ville. Une sensation de gigantisme vous écrase à chaque instant. Il est possible d'habiter au centre et d'être à 45 minutes de marche de la station de métro la plus proche. Les noms des stations ont des sonorités exotiques : Polanco, Indios Verdes, Coyoacan ...

Le temps d'ouverture des portes du métro est fixe, aux alentours de 3 secondes. Ce qui signifie que, pendant les heures de pointe, on peut parfois ne pas entrer ou sortir à temps. Le problème se reproduira dans le métro suivant ! Il y fait une chaleur étouffante et une véritable procession de vendeurs s'échine à écouler leur marchandises : bonbons, bouteilles d'eau, cds de salsa (avec le poste de musique crachant les extraits, ambiance assurée dans le métro !). Comment peuvent-ils survivre en vendant des babioles pour 3 fois rien (5 centimes d'euro pour les bonbons), on se le demande ...

Mexico, ville de tous les dangers ?

Mexico a la réputation d'être une des villes les plus dangereuses au monde. En fait, j'ai été de nouveau surpris par l'absence de dangerosité apparente. Je suis de fait plus sur mes gardes à Paris qu'à Mexico. Il est très rare de sentir de l'animosité ou des regards menaçants. Il y a toujours beaucoup de monde dans les rues. En bref, on se sent plutot en sécurité. Bien sûr, il y a des quartiers à éviter, quelques choses à ne pas faire (prendre le taxi par exemple), et il s'agit de rester vigilant.

Le drapeau mexicain flotte haut sur le Zocalo de Mexico

Le Mexique au mois de Mars

Etant totalement saturé d'un climat froid et pluvieux aux Pays-Bas, je m'attendais à être accueilli au Mexique par un climat doux de début de printemps. Près de Mexico, étant donné les différences d'altitude (Mexico est à plus de 2000 mètres), les différences de climat peuvent être rapides. Le deuxième jour, je suis donc parti à Teotihuacan, à 2 heures de bus de Mexico, en emmenant "au cas où" casquette et crème solaire. En arrivant sur place, il n'y avait pas une ombre et il faisait plus de 30 degrés, donc même avec les précautions, ma peau de néerlandais d'adoption n'a pas pu éviter le coup de soleil ! Et je passerai sur les fourmis rouges géantes qui ont voulu manger mon pique-nique ...


les ruines de Teotihuacan sous le soleil écrasant du mois de Mars

Hospitalité Mexicaine

Pour faire honneur à l'hospitalité mexicaine, Gabriel, un ami de mon temps au Texas, m'a accueilli. Ou plutôt, il m'a accueilli chez sa soeur ! Lui vit toujours chez ses parents, ce qui est la règle pour les mexicains lorsqu'ils ne sont pas mariés, jusqu'à un certain âge. Pour le début de mon voyage, j'ai donc eu droit à une vraie chambre, ce qui n'est pas arrivé très souvent par la suite ! Il m'a ensuite emmené dans différents restaurants et haut lieux touristiques de la capitale (dont la torre latino americana, avec une vue panoramique nocturne sur toute la vallée de Mexico). Au menu : tacos de arrachera, molcajete et sopa de tortilla, entre autres !

Bref, 4 jours très remplis a Mexico !

Chez Gabriel

mardi 5 mai 2009

Compensation volontaire des émissions de gaz à effet de serre


KLM ou le vol "durable"

A l'occasion de mon récent voyage en Amérique du Nord, j'ai participé à une compensation volontaire des émissions de gaz a effet de serre générées par mon vol. Pour compenser l'émission des 1300 kilos de CO2 produites, la participation est de ... 7 Euros. Ca ne coûte donc pas cher d'acheter le respect de l'environnement : tout au plus 1% du prix total du vol. Cependant, il y a plusieurs problèmes à cela :
  • L'argent est réinvesti dans la plantation d'arbres : les arbres ne produiront leur action regulatrice qu'après plusieurs decennies, alors que les gaz à effet de serre ont une action immédiate et cumulative sur l'atmosphère. De même, les arbres plantés dans les zones tempérées ont un potentiel de régulation moindre que dans les forêts tropicales. Il est donc difficile d'etablir le "juste prix" de la compensation de CO2.
  • Les conséquences du dégagement de gaz à effet de serre dans la haute atmosphere ne sont pas encore completement élucidées, mais les scientifiques suspectent que cela a une incidence plus forte sur le rechauffement que les émissions terrestres.
  • Mais surtout, le problème de la compensation est le message que l'on envoie au public : vous pouvez continuer à utiliser l'avion autant que vous le voulez et pour une participation modeste, vous pouvez "acheter" une compensation. C'est une solution "quick fix", un patch. Ce comportement n'est absolument pas durable comme le voudraient le faire croire les compagnies aériennes. Au même titre que limiter nos déplacements en voiture ou réduire notre consommation de viande, il est primordial d'être critique vis-à-vis de notre consommation de voyages en avion. Il s'agit d'être conscient que nous avons un impact sur notre environnement, et de chercher differents moyens de le réduire. Les societes qui détruisent leur environnement sont, en fin de compte, condamnées a disparaitre.

lundi 30 mars 2009

Un mois en Amerique du Nord

Je profite d'un changement de travail pour larguer les amarres et passer un mois en Amérique du Nord. Le voyage comporte trois phases :

- 10 jours au Mexique, en remontant le Nord du pays en bus pour arriver à Austin, Texas.
- 10 jours à Austin, pour assister aux conférences et au festival de musique de South By Southwest.
- 1 semaine à New York et à Montreal.

Je reviens le 29 mars aux Pays-Bas, pour commencer mon nouveau travail deux jours plus tard !

En cours de route, de nombreux stops sont prévus pour revoir des amis que je n'avais pas vu depuis longtemps, au Mexique, aux Etats-Unis et au Canada. J'ai créé une carte sur Google Maps montrant les different endroits ou je me suis arrêté.

mercredi 18 mars 2009

Offres d'emploi : Hyves vs Optiver

Deux offres d'emploi en deux semaines

Je ne sais pas si ça a été une question de chance dans ce contexte de crise economique, mais 2 semaines apres avoir été licencié par TomTom, j'avais dans mes mains deux propositions d'emploi - sur place, a Amsterdam :
  • une offre de développeur a Optiver, une société de trading boursier
  • une offre de dévelopeur a Hyves, une société de reseaux sociaux
Les deux offres étaient très interessantes, dans les deux cas il y a eu un vrai entretien technique (avec des questions assez difficiles, ce qui est bon signe pour l'entreprise ! Ils ne recrutent pas n'importe qui uniquement sur CV, ce qui est malheureusement le cas de trop de sociétés informatiques. Pour reprendre l'analogie de mon interlocuteur a Hyves, c'est un peu comme si un club de foot embauchait un joueur sans l'avoir jamais vu jouer ...).

Le choix

Au final, principalement concernant mon intérêt dans les "nouvelles technologies" et les nouveaux challenges qu'elles apportent (en terme de performance, répartition de la charge, technologies de communication), j'ai choisi l'offre de Hyves. Je commencerai donc le 1er avril (ce n'est pas une blague) en tant que développeur Desktop, pour enrichir leur application Windows avec des nouvelles fonctionnalités !

samedi 7 février 2009

Recherche d'emploi à Amsterdam


Crise économique ?

Après l'épisode du licenciement express de TomTom, Ces deux dernières semaines ont été consacrées à la recherche d'un nouveau boulot. Par les temps qui courent et les rafales de licenciements que l'on entend partout, la tâche pourrait s'avérer difficile. Cependant aux Pays-Bas, même si le taux de chômage a brutalement augmenté, il reste en dessous de 3% ! Et surtout je fais partie d'un secteur qui reste structurellement en grosse demande de personnel qualifié : le développement logiciel.

Pourquoi Amsterdam ?

Je ne suis resté pour l'instant que 10 mois à Amsterdam, et même si je ne compte pas rester toute ma vie ici, 10 mois, c'est court ! Je ne parle même pas encore correctement néerlandais, ce qui était l'un des objectifs de ma venue sur la terre des origines (d'une part) de ma famille. Et après 1 an en Espagne, 18 mois aux Etats-Unis, et 6 mois en France, j'aspire à un peu moins de mouvement pour le moment ...

Et ton parachute ?

J'avais été inspiré il y a quelques mois de lire le livre What color is your parachute ? . Ce livre est considéré aux Etats-Unis comme la bible du chercheur d'emploi; il y a beaucoup de conseils pratiques sur la recherche, sur les entretiens, et aussi des chapitres sur les changements de carrière, des exercices pour cerner sa personnalité, ses talents, ses motivations ... C'est une très bonne référence, qui me sert beaucoup dans ma recherche d'emploi !
J'ai donc commencé ma recherche sur les sites Internet de recherche d'emploi.

Sites de recherche d'emploi aux Pays-Bas

Cependant, la recherche d'emploi via les portails pour l'emploi ne permet de rechercher qu'une partie des offres d'emploi. Pour décupler l'efficacité d'une recherche d'emploi, ainsi que le suggère What Color Is Your Parachute, il est nécessaire d'activer ... son réseau.

Le réseau

Cette technique n'est pas nouvelle et n'est pas limitée aux Pays-Bas, mais c'est vraiment en demandant à ses contacts que l'on déniche le plus d'opportunités. Mes ex-collègues de chez TomTom m'ont bien aidé en me recommendant à leurs précédents employeurs et leurs anciens collègues, et en me donnant beaucoup de pistes.

LinkedIn

La nouveauté en la matière, c'est d'utiliser le réseau social pour professionnels : LinkedIn. Beaucoup de gens sont dubitatifs sur la réelle utilité de ce réseau. Il y a un article de Guy Kawasaki expliquant comment tirer parti de ce nouvel outil. A tous ceux qui doutent de la puissance de LinkedIn, je n'ai que ceci à leur opposer : j'ai été hier à mon premier entretien suite à un contact sur LinkedIn et aujourd'hui la compagnie m'a fait une offre pour que je les rejoigne !

mardi 27 janvier 2009

TomTom : Compte-Rendu d'un Licenciement Economique



Le ciel s'assombrit

Profits en chute libre. Renégociation de la dette. Pas d'augmentation de salaire. Plan de licenciement. Les mauvaises nouvelles sortent en rafales de la bouche du PDG. Ce matin, jeudi 22 janvier 2008, la présentation devant tout le personnel ne détaille pas les courbes de croissance d'une compagnie conquérante. Pas de graphiques colorés de la profitabilité de chaque division, de notre progression dans les marchés nord-américains ou émergents. Le PDG assène seulement les faits, et les faits sont brutaux : la priorité est à la réduction immédiate des coûts. Lorsque l'écran dévoile les détails du plan, la foule est parcourue de murmures : 115 suppressions de postes (soit 7% des effectifs ) en priorité les contrats temporaires, qui coûtent moins cher à licencier. Pour moi, pour Alex, Piotr, Javier et beaucoup d'autres, l'avenir au sein de TomTom s'annonce soudainement beaucoup plus incertain.

Réduction des coûts, mode d'emploi

Les modalités sont posées par le PDG : tout au long de la journée, un étage entier sera réservé pour des entretiens individuels avec les personnes "sélectionnées". Un court entretien avec le responsable du département concerné sera organisé, et au terme de la journée, après une brève transmission de nos connaissances et de nos avancées sur les projets actuels, on sera remercié. Le mot d'ordre officiel est que l'on est "relevé de nos obligations" immédiatement afin de faciliter la recherche d'emploi. Bien sûr, l'employeur continuera de verser le salaire jusqu'à expiration du contrat.

Déroulement d'un Jeudi Noir à TomTom

Tout le monde retourne donc à son poste de travail, et peu après, les festivités commencent : il y a là une employée des ressources humaines avec un gros dossier qui s'avance et chuchote quelque chose à notre manager. Il appelle alors Piotr, qui comprend de suite qu'il vient de perdre son job. Tout le monde travaille en Open Space, et donc tout le monde assiste muet à ce spectacle sinistre. Piotr descend alors avec la femme avant de revenir 20 minutes plus tard. C'est maintenant au tour d'Alex de suivre l'employée dans ce qui commence à ressembler à un simulacre de couloir de la Mort : plus personne ne travaille désormais, dans l'attente d'entendre notre manager prononcer notre prénom. Il y a pire - Piotr ne peut déjà plus accéder à son ordinateur, qui a été bloqué. On me dira plus tard que c'était par peur de représailles : la compagnie ne veut pas prendre le risque que l'on sabote des projets entiers en supprimant des fichiers. Voyant cela, je m'empresse de sauvegarder toutes mes données personnelles sur mon disque par précaution. Tous les collègues sont maintenant autour de Piotr, qui doit faire ses affaires et partir. De transmission de connaissance il n'y aura point, contrairement à ce qu'affirmait le PDG.

C'est mon tour

Nous sommes donc tous debout, lorsque notre collègue des RH revient et murmure à l'oreille de notre manager, qui hoche la tête vers ma direction. Où est-ce quelqu'un d'autre? Il y a beaucoup de monde derrière moi. Mais un deuxième hochement me confirme que c'est bel et bien moi l' "élu". Je suis donc l'employée des RH au 2ème étage, là où les "entretiens" ont lieu. Il y a là un gardien de la sécurité qui fait des rondes. Serait-on des criminels ? J'imagine que cela relève aussi d'un principe de précaution. Tout cela a été organisé avec une froide et surprenante efficacité. C'est maintenant le temps du face-à-face avec le manager, qui bien entendu me dit qu'il est "désolé" de ne pas pouvoir faire autrement, que je suis un bon élément et qu'il me souhaite bonne chance pour ma carrière professionnelle. J'ai quelques questions à lui poser avant de revenir à mon étage où mon ordinateur a été en effet déjà bloqué. Tous mes collègues m'entourent pendant que je fais mes affaires et ils ont vraiment une mine déconfite, alors que j'essaie de garder ma bonne humeur. Je dis au revoir à tout le monde en leur disant à quel point j'ai apprécié de travailler avec eux (ce qui est vrai, la plupart sont intéressants et enthousiastes pour leur job). L'employée des RH m'escorte jusqu'au moment où je rends mon badge à l'accueil. Alex, Piotr et Javier sont déjà là : on est tous avec nos sacs plastiques remplis avec les papiers du bureau, on a vraiment l'air de vagabonds ! Avec un dernier regard en arrière, on quitte le bâtiment : l'épopée TomTom est désormais derrière nous ...

jeudi 8 janvier 2009

Trains, Arnaques et Règlements de Contentieux

Acheter son billet de train sur Voyages-Sncf depuis l'étranger

Il y a de cela il me semble une éternité, j'avais fait part ici-même d'une arnaque de la SNCF. Je ne vais pas reprendre le post dans son intégralité mais en voici la trame principale :
  • Le client achète un billet en ligne sur voyages-sncf.com au départ de l'étranger.
  • En arrivant à la gare de départ, ni les machines automatiques ni les guichets ne peuvent imprimer le billet.
  • Le client doit alors acheter un nouveau billet plein tarif juste avant le départ.
Bref, ce schéma a déjà été découvert par un de mes collègues qui s'est fait avoir de la même façon. Je soupçonne donc que cela arrive à un certain nombre de français habitant à l'étranger.

Suite (et fin ?) de l'affaire

J'avais donc porté réclamation au services clients de la sncf, et après avoir reporté depuis lors mes velléités de représailles (porter l'affaire à la connaissance de QUE CHOISIR en l'occurence), j'ai eu l'agréable surprise de recevoir aujourd'hui dans ma boîte aux lettres un courrier de la SNCF. Ledit courrier "regrette les désagréments" et m'annonce le remboursement de la somme symbolique de 47 euros. Symbolique car bien qu'étant la somme déboursée en ligne, cela représente peu par rapport aux billets plein tarif que j'ai eu à acquérir par la suite.

Voici quelques morceaux choisis de ce courrier :
"En effet, lors de l'achat sur Internet, le client renseigne lui-même les différents paramètres qui vont composer son voyage, ainsi que les modalités de retrait de ses billets. L'obtention des titres n'est possible que dans le pays de retrait qu'il aura sélectionné en début de commande. "
Ok, c'est vrai, je m'aperçois maintenant qu'il y a effectivement une option tout en bas "Sélectionner le pays de retrait " que je n'avais jamais remarqué avant, qui est par défaut sur France. Si on met à la place Pays-Bas, on est redirigé sur un site en hollandais. Mouais.

Confirmation de commande, explicite ?

Dans le courrier de confirmation de la commande SNCF, il y a effectivement une phrase qui pourrait mettre la puce à l'oreille. En voici encore un morceau choisi :

Vous avez effectué une commande sur notre site voyages-sncf.com le 31/07/2008 à 11h46 et nous vous en remercions. Nous vous rappelons ci-dessous le détail :

Pour assurer les départs TGV dans les meilleures conditions, il est désormais demandé à l'ensemble des voyageurs TGV d'accéder au train au plus tard 2 minutes avant l'heure de départ indiquée sur leur titre de transport.

Vous êtes invité à retirer cet article dans une boutique SNCF ou dans une gare SNCF.
IMPORTANT : vous devrez présenter la même carte de paiement et le code confidentiel associé (avant la date de fin de validité de votre carte de paiement).
Les cartes bancaires étrangères à piste magnétique et la carte American Express ne peuvent pas être utilisées pour un retrait en Bornes libres services.

En effet, je comprends (après une demi-seconde de réflexion) que la gare d'Amsterdam ne qualifie pas comme étant une gare SNCF. Mais enfin, ne serait-il pas possible d'être un tout petit peu plus explicite, du genre :
  • Attention ! Vous partez d'une gare d'ou vous ne pourrez pas imprimer votre billet. Voulez-vous continuer ? Etes-vous vraiment vraiment vraiment sûr ?
Au lieu de cela, on nous informe de la possibilité de retirer dans une "gare SNCF", prise en sandwich entre 3 lignes en ROUGE et une phrase commençant par "IMPORTANT". Arnaque ?

Encore mieux, alors que des compagnies aeriennes ont deja des tickets électroniques depuis quelques temps, cela éviterait ce genre de désagrément à la SNCF !

Bon, tout ça pour dire que je suis quand même content d'avoir reçu la "compréhension" de la SNCF et un dédommagement partiel mais vraiment, il reste de la route à parcourir (ou plutôt, du rail !) !